Série Insolite. Épisode 27 « Aurélien » : Pourquoi Ne Baiserait-Il Pas Patricia, Et Les Autres 6/15
Le lundi 29 décembre, Sabine voulant une explication et surtout se retrouver seule avec Aurélien, se rendit chez-lui. Elle fermait sa voiture lorsquelle vit Aurélien faisant la bise sur la bouche à une femme qui sortait de la maison. Au départ, elle appréhendait, elle pensait sincèrement que cétait Judith, elle fut rassurée lorsque cette femme se retourna pour quitter la propriété. Elle attendit quelques minutes avant de se diriger à la porte, durant lesquelles, elle fustigeait, se disant quAurélien emmenait des femmes dans leur nid damour. Elle appuya sur la sonnette :
Bonjour Aurel, on peut parler ?
Ce fut une drôle de surprise de voir Sabine devant la porte, les deux femmes de sa vie sétaient-elles données le mot ? En effet le matin même, Judith lavait appelé, elle voulait, elle aussi, le rencontrer le mardi soir pour une explication. Aurélien ne pouvait plus reculer, son appartement étant sens dessus dessous, il emmena Sabine en ville. Ils discutèrent pendant plus dune heure à bâton rompu, avant de diner et la discussion se poursuivit. Il était évident quAurélien tenait beaucoup à sa jeune princesse, elle lui avait beaucoup manqué mais il était incapable de vivre avec elle :
Écoute ma puce, tu as tes études, moi mon travail. Je te propose que tu viennes chez-moi tous les week-end. Quen dis-t-tu ?
Sabine en voulait plus, elle le voulait pour elle toute seule mais elle savait quelle venait de faire un grand pas vers une réconciliation et quaprès quelques temps, elle parviendrait à le faire changer davis. Aurélien lavait raccompagné et avait couché chez elle. Malgré la folle après-midi quil avait passé avec Sophie, il était parvenu avec beaucoup de tendresse et damour, à apporter que du bonheur à sa jeune amie qui jouit plusieurs fois dans ses bras.
Le plus difficile était fait se disait Aurélien, il devait maintenant convaincre Judith, il ne désirait pas la perdre.
Ma chérie, je ferai ce que tu veux, mais tu dois me laisser les week-end, je ne suis pas encore prêt.
Ce nest pas sérieux Aurel, jai envie de toi tous les jours.
Nous avons vécu huit mois en cachette à baiser à la sauvette, jai promis à Sabine que je la verrais que du vendredi au dimanche. Je ne peux pas faire mieux. Sil te plait accepte.
À son réveil le mercredi 31 décembre 2003, Aurélien était tout heureux davoir réalisé lexploit de conserver les deux femmes de son cur, il savait que cela allait être difficile, mais il était parvenu tant bien que mal à retrouver un certain équilibre et quil devait faire des efforts afin que son bonheur soit parfait. Judith passait le réveillon chez ses parents et Sabine avec des amis étudiants. Le mercredi après-midi, Véronique était de repos, le sachant seul pour la nuit de la Saint Sylvestre, elle en profita pour venir le voir à la maison afin de linviter. Aurélien et elle, étaient complices depuis plusieurs années, installés tous les deux au salon, Véro se mit à pleurer dans ses bras. Plusieurs minutes sécoulèrent, après quil lui ait demandé ce qui la rendait si triste, elle parvint en sanglot à lui répondre :
Je crois que Thom me trompe, il ne me touche plus depuis plus dun mois. Tu sais quelque chose ?
Bien entendu, il savait que son meilleur pote lui avait dit que la pulpeuse Carine sétait réfugiée dans ses bras depuis quAurélien ne touchait plus les clientes.
Malgré leur promesse, elle savachi sur lui et lembrassa à pleine bouche, tout en lui massant lentrejambe. Cen était trop pour Aurélien qui comprit que Véro était venu chercher un peu de réconfort dans une partie de sexe torride. Les mains, les doigts, la langue et le membre épais dAurélien firent le reste, Comme toujours, il sut lui apporter un plaisir immense. Cela faisait bien longtemps quelle navait plus connu lorgasme et elle était repartie de chez lui en ayant joui trois fois. Comme auparavant, il se promirent de ne pas recommencer.
À partir de janvier 2004, Aurélien menait sa double vie. Si Judith connaissait sa liaison du week-end, Sabine ne savait rien de sa vie en semaine, cela la minait, elle espérait toujours quil change davis et quils se marient enfin, à la fin de ses études. Cependant, ni lune ni lautre ne savait que Véro navait pu tenir sa promesse, elle recouchait avec son amant. Elle était devenue accroc à son ami proche qui parvenait à la faire jouir comme une folle, en la sodomisant. Au moins deux fois par semaine, les matins avant louverture de la station. Dans larrière salle du bureau dAurélien, elle le mettait en condition en lui imposant une petite fellation avant quil ne la fasse jouir de sa langue.
Cétait toujours le même rituel, il sagenouillait, la suçait, la léchait puis il soccupait du petit trou, Véro adorait ça, elle tremblait et gémissait sous sa bouche. Elle plaçait alors ses mains sur le bureau tout en se cambrant, en lui offrant ses fesses. De son doigt, il caressait et dilatait son illet tendre et brûlant, plaçait et entrait son gland turgescent dans son anus, puis enfonçait son pénis jusquà la garde.
Pendant six mois, hormis les périodes de congé où il avait fallu quAurélien jongle pour partager son temps, tout se déroulait plus ou moins bien. Toutefois, Sabine se doutait bien que son chéri la trompait la semaine, elle ne pouvait le tolérer. En revenant de vacances, elle annonça à Aurélien quelle était enceinte. La discussion fut houleuse, ce soir-là, il nacceptait pas quelle ait pu lui faire ça, elle avait arrêté la pilule sans lui dire, depuis quatre mois sans penser aux conséquences. Sabine voulait garder le bébé absolument, même sil lui restait une année détude afin dobtenir son diplôme car elle voulait quils se marient.
Aurélien insistait pour lavortement, elle balayait dun seul coup, toute sa vie. Ce nétait pas le fait davoir un bébé qui le gênait, mais il serait dans lobligation de se séparer de Judith. Pour Paul Prévost, il ny avait pas dalternative, sa fille enceinte devait se marier, il était hors de question que Sabine soit fille-mère. Ce fut Judith qui trancha, en femme intelligente, elle savait quAurélien aimait sa petite princesse, elle seffaça en demandant sa mutation. La séparation fut très douloureuse, en septembre, elle avait changé de région.
Sabine avait-elle gagné pour autant ? Bien sûr, elle sétait mariée en octobre 2004, elle avait un magnifique petit garçon nommé Axel, né en février 2005. Mais son homme nétait plus le même depuis quil navait plus son équilibre, Judith lui manquait énormément. Il était nostalgique, avait perdu sa joie de vivre et linsouciance de la jeunesse.
Pendant un an, Aurélien resta sérieux et fidèle, Sabine était tellement comblée sexuellement par son mari quelle ne sefforçait pas à le satisfaire. Thomas et Véronique furent présents à leurs côtés pendant la période difficile de la séparation. Les deux couples se retrouvaient le plus souvent possible, ils passaient pratiquement tous les week-end ensemble. Lors des travaux dagrandissement et de rénovation de leur maison, Aurélien fit la connaissance dAlban Tessier, lartisan peintre. Celui-ci devant changer de contrat pour ses véhicules dentreprise, changea de concessionnaire pour les acheter auprès du garage Prévost.
Par la même occasion, en 2006, Thomas avait pris cet artisan pour construire leur maison. Lors des négociations pour lachat, lentretien et le carburant de plusieurs véhicules utilitaires de leur société de peinture, Aurélien devait sentretenir avec Madame Tessier. Lépouse dAlban était le type de femme quil affectionnait et lorsque quil la rencontra pour la première fois, il crut rêver, elle ressemblait étrangement à Judith. En plus âgée, elle avait 43 ans mais le même physique, le même sourire, la seule différence était quelle ne se mettait pas en valeur, elle avait tiré ses cheveux en une queue de cheval toute simple, juste un peu de maquillage et vêtu dun jean, sweat pas très sexy.
Malgré cela, Aurélien fut très vite attiré par cette femme, ses vieux démons ressurgissaient. Patricia de son côté ne fut pas insensible au charme de son interlocuteur, elle était en instance de divorce. En effet, elle était mariée avec Alban Tessier depuis 20 ans, avait un garçon de 16 ans et une petite fille de 5 ans. Mais depuis la naissance dAgathe, des tensions étaient survenues lorsquelle sétait aperçue que son mari était un coureur de jupons, il la trompait régulièrement. Néanmoins, elle restait actionnaire de lentreprise et soccupait de toute la gestion administrative.
Il navait pas fallu longtemps à Aurélien pour séduire Patricia, cela était venu tout simplement. À la fin de leur première rencontre, ils sétaient rapprochés tous les deux se retrouvant face à face, se fixant dans les yeux. Lors de la poignée de main, Aurélien garda celle de sa nouvelle partenaire professionnelle et elle ne la retira pas. Ils restèrent main dans la main pendant plusieurs secondes, avant de se quitter. À la deuxième rencontre, le vendredi suivant, dans le bureau de lépouse de lartisan peintre, Aurélien compris quil se passait quelque chose. Lorsque Patricia lui ouvrit la porte, il la trouva magnifique, elle sétait maquillée légèrement avec gout et habillée dune jolie robe à fleur. Sa large ceinture sur sa taille mince mettait en valeur sa poitrine, ses jambes étaient gainées de bas autofixants et ses escarpins à talons hauts cambraient son fessier parfait.
Pendant toute lentrevue, leurs regards se croisaient, yeux dans les yeux, ils se faisaient de petits sourires, se demandant lequel des deux ouvrirait les hostilités. Mais ils surent restés professionnels jusquà la fin, tout était consignés par écrit, il ne restait à Patricia de les faire viser par son mari. Au moment du départ dAurélien, aucun dentre eux navait fait le premier pas. Dans le hall dentrée, Patricia ouvrit la bouche :
Nous venons donc lundi au garage pour la signature des contrats. Cest bien ça ?
Oui ! Le plus tôt sera le mieux. Je dois malheureusement vous quitter, le devoir mappelle. Saventura-t-il en espérant une petite allusion de sa part.
Habituellement, Aurélien naurait pas hésité une seule seconde pour aller plus loin, mais Patricia nétait pas comme toutes les femmes faciles, quil avait pu connaitre, elle limpressionnait et avait peur de sa réaction. Elle de son côté, nattendait quune chose, quil la prenne dans ses bras et lembrasse, elle naurait pas refusé son baiser. Ils se tenaient toujours la main, Aurélien ne voulant pas en rester là, osa prendre les initiatives, il déposa un petit baiser à lintérieur de sa paume en disant.
Deux jours sans vous voir, ça va être un supplice. Devons-nous attendre lundi pour nous revoir ?
Patricia eut des frissons, il venait de lui faire une déclaration simple et directe, elle sétait rapprochée de lui, elle passa sa deuxième main sur celle dAurélien qui ne lavait pas lâché, en le fixant droit dans les yeux. Elle allait lui répondre « Moi aussi, jen meure denvie » lorsquelle entendit la voiture de son mari :
Vous êtes très gentil Aurélien, mais vous connaissez ma situation. Voilà justement Alban. Dit-elle en retirant ses mains.
Salut Aurélien, tu as apporté tous les documents. Tout est en ordre ?
Demanda Alban au garagiste en lui serrant la main puis en dévisageant sa femme, dun regard ironique et malveillant, il lui dit :
Tu tes habillée comme une salope pour recevoir notre jeune ami, tu crois encore plaire aux jeunes à ton âge.
Le jeune mécano regarda Patricia gêné, il lui fit un petit sourire pour la réconforter mais elle ne le vit pas, elle était devenue rouge comme une tomate. Elle tourna les talons en bredouillant un petit au « revoir Monsieur Mercier ». Aurélien eut envie de gifler le peintre et lui dire ses quatre vérités, mais il se retint, la raison lui fit changer davis, cétait un bon client et il ne devait pas se mêler de sa vie privée. Dautant plus que cet artisan connaissait beaucoup de monde et lui annonça quil lui apportait sur un plateau : lartisan maçon avec ses six véhicules et le père Dumas le boulanger qui cherchait à changer ses deux utilitaires pour les tournées.
Dans sa voiture sur le chemin du retour, Aurélien nétait pas encore arrivé au garage lorsquil reçut un SMS :
Pour moi aussi, ça va être long mais tu sais tant que mon divorce ne sera pas prononcé, il sera difficile pour moi de te voir. Pourtant je tavoue que jen meure denvie. « Bisous ». Patricia.
Il navait pas encore répondu au message, quil reçut un nouvel SMS :
Dans un mois, cest le jugement. As-tu une voiture doccasion pour moi ? Je pourrai passer à la concession demain matin. « Bisous »
À partir de là, Aurélien ne cessait de penser à Patricia, il lui avait téléphoné en lui disant quil avait hâte dêtre à demain et quil avait exactement ce quil lui fallait comme véhicule. Le samedi matin, Patricia était venue en jean, elle avait fait un petit chignon et avait comme maquillage, un peu de mascara sur ses longs cils et du rose sur ses lèvres pulpeuses. Elle était ravissante ainsi, cétait un petit bout de femme dun mètre soixante, bien proportionnée avec des petites fesses charnues et une petite poitrine ferme, haute et ronde.
Aurélien sétait occupé personnellement de la voiture, vu le contrat quil venait de passer avec lentreprise de peinture, cette occasion fut vendue sans aucune marge bénéficiaire. Bien entendu, voulant être seule avec Patricia, il lui fit essayer le véhicule. Ils navaient pas roulé très longtemps, mais leurs mains seffleuraient, se touchaient. À chaque occasion ils se souriaient sans parler de ce qui sétait passé la veille. Il lavait emmené dans son antre le long du canal, il la fit se stationner dans la cour, cétait lendroit parfait pour se retrouver en toute intimité. Avant de descendre, Aurélien lança :
Jai une folle envie de tembrasser Patricia. Descends, nous serons tranquilles dans ma petite tanière.
Moi aussi. Répondit-elle en ouvrant la portière.
Dans la petite pièce aménagée derrière latelier, ils sétaient retrouvés bouches soudés, langues contre langues dans un baiser passionné. Patricia était toute tremblante dappréhension et dexcitation sous les caresses de son jeune amant si habile de ses mains qui lui enlevait un par un, ses vêtements. Elle était dans un état dexcitation quelle navait plus peur de ce quelle était en train de réaliser. En vingt ans, elle navait connu quun seul homme, Alban son mari. Ce fut dans une joute amoureuse pleine de tendresse avec un brin de passion quAurélien la fit jouir plusieurs fois en trente minutes, elle navait jamais connu dorgasmes aussi puissants, ce fut un réel bonheur de faire lamour avec ce jeune mécano qui navait pensé quà lui procurer du plaisir. Il y était parvenu en un temps record, elle navait quune hâte, cétait de renouveler lexpérience.
Jusquau divorce, les deux amants ne sétaient pas revus, ils avaient hâte de se retrouver pour faire lamour, chacun deux avait vécu une expérience inoubliable. Ils sappelaient au téléphone au moins une fois par jour et senvoyaient de nombreux textos enflammés. Ayant obtenu la garde sans partage des s, Alban fut contraint de déménager, il avait trouvé une petite maison juste en face du dépôt de son entreprise de peinture. Par la même occasion, il était devenu le voisin de droite de la maison de Claire et Paul Prévost.
Patricia quant à elle, avait conservé le domicile conjugal où elle vivait avec sa fille de cinq ans et son fils de seize ans. Ne voulant pas quAurélien ne vienne à la maison tout de suite, les deux amants se retrouvaient le long du canal. Leurs étreintes amoureuses, étaient de plus en plus chaudes, Patricia revivait, elle avait enfin trouvé lhomme qui lui apportait beaucoup de plaisir, Aurélien lui faisait tellement bien lamour, quelle ne pouvait plus se passer de lui. Pourtant un mois plus tard, un grain de sable vint enrayer la machine.
La suite de lhistoire dans quelques jours. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si comme Aurélien vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, jécrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
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